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Histoire du foyer des jeunes

Histoire du Foyer des Jeunes de Jardres 1963 - 1993

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C'est en 1963  les jeunes de Jardres se regroupent chaque fin de semaine à la cure pour se divertir et échanger entre eux. Le plus souvent les jeunes se rencontraient  à la sortie de la messe le dimanche matin et dans les cafés (nombreux à cette époque)  pour les plus âgés.

L’abbé Deplanne, curé de Jardres de 1957 à 1966, écrivait dans le premier bulletin du foyer des jeunes en 1963 :
« Depuis quelque temps, des pétarades, des cris et des rires s’échappent sur la place, le samedi soir et le dimanche après-midi. Que tout le monde se tranquillise ! Il n’y a rien de révoltant dans tout ceci. Bien au contraire, nous avons la preuve qu’il existe des jeunes à Jardres.
En effet, les jeunes sont les auteurs de ce petit remue-ménage. Que diable me direz-vous, mais combien sont-ils car il y en a une quantité d’engins motorisés ? Ah, je vois, vous pensez qu’à Jardres les jeunes, eh bien… il n’y en a presque pas ! Que cela vous détrompe, pas mal pour une commune de 600 habitants, hein ».

Dans les années 60, Jardres  était une commune rurale avec  25 fermes  et comptait 600 habitants dont 30% de jeunes.  Un effectif qui comprenait 80 jeunes de 15 à 14 ans et 84 de 15 à 25 ans.  (voir le tableau ci-dessous).

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Bernard Berthon et ses copains recherchaient un local dans le bourg pour que les jeunes puissent se retrouver et faire des activités. Traditionnellement sur la commune, le curé de la paroisse de Jardres organisait dans la salle paroissiale une représentation annuelle de théâtre. C’était la seule animation pour les jeunes mais tout le monde ne pouvait pas participer.

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L’abbé Deplanne, proposa,à partir de 1960, une salle de la cure d’une trentaine de mètres carrés pour permettre aux jeunes de se retrouver.
Monsieur Raphael Guillon, le maire donna immédiatement un avis favorable pour que les jeunes puissent se rassembler et faire les déclarations à la préfecture de cette nouvelle association
Le Foyer des Jeunes, déclaré à la préfecture  en septembre 1963 regroupe très rapidement une trentaine de jeunes entre 14 et 30 ans. Ce rassemblement faisait un peu peur à ses débuts a certains  anciens dans le bourg car ils n’avaient pas l’habitude de cette agitation et des ces bruits.
Les activités du foyer se sont structurées au fils des années avec en premier lieu le rassemblement dans la salle avec la diffusion de la musique (tourne disque) baby foot, billard, jeux de cartes.
C’est en profitant de l'arrêt d'activité d'un café à la Gare (Mme Pacraud) que le foyer achète un billard et 3 tables puis ensuite l'achat d'un baby-foot.

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Ensuite un téléviseur a été acheté, à l'époque peu de monde possédait la télévision.  Cet équipement fédérateur, installé dans la cuisine du presbytère, rassemblait beaucoup de jeunes qui étaient serrés comme des sardines pour suivre  les grands événements, surtout sportifs (foot, tour de France, etc...). Mais  finalement chacun trouvait sa place.

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Le théâtre, activité principale, rassemblait, chaque semaine une vingtaine de jeunes pour les répétitions. Il y avait le traditionnel drame en 3 actes et une comédie. Les séances se déroulaient dans la salle à coté de l’église, devenue par la suite l’atelier communal. Dans la continuité du théâtre, le foyer produisait des soirées de variétés (sketchs, animations et chansons), et organisait des tournois de Baby-foot, de billard, de ping-pong  ainsi que des kermesses.

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Des échanges s’instaurèrent avec les stagiaires du Centre d’Aides Familiales (devenu ensuite la MFR). Les jeunes filles venues de toute la France apportaient leur aide aux familles pour les travaux ménagers, couture, ménage, repassage, cuisine, etc.).

Durant leurs 3 mois de stage elles faisaient découvrir aux jeunes du foyer leur ville, village, région et les spécialités culinaires. Elles participaient aussi aux activités du foyer et à différents spectacles. L’hiver des soirées de détente s’organisait autour des danses, des chants, des jeux  et des concours de belote avec réveillon qui se terminaient à 3h du matin. Au menu, huitres, omelettes, fromage, dessert et café. Les lots étaient récupérés dans les familles et les fermes qui offraient des volailles, pigeons, lapins, œufs, conserves, etc… Le prêtre Paul Matin (Tonton Paul) participait et mettait sa cuisine et plusieurs salles à disposition.

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Egalement,  pour marquer les fêtes de fin d’année, le foyer offrait aux personnes âgées un colis de noël, ce qui permettait des échanges entre les générations. Les jeunes distribuaient  les  colis à pieds durant le week-end. La presse en avait parlé.

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Le foyer des jeunes répondait  toujours à l’attente des adhérents mais pour sortir de la routine les jeunes avaient envie  d’évoluer vers d’autres activités et de s’ouvrir vers l’extérieur. C’est à  cette époque que les responsables du foyer  sont entrés en contact avec Gérard Barc, responsable Foyer de jeunes à la fédération des œuvres laïques.
Au cours de plusieurs réunions, il précisa les aides que la FOL pouvait apporter à un foyer de jeunes rural tant  dans la gestion administrative que dans l’animation avec une perspective d’évolution vers d’autres structures.

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Le Foyer des Jeunes de Jardres changea de nom et devint le Foyer des Jeunes et d’Éducation Populaire.

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Les nouveaux statuts et le bureau du Foyer des Jeunes et d’Éducation Populaire en 1968
C’est ainsi  que les jeunes découvrirent un nouvel engagement pour le foyer avec une diversification des activités. Cela permit de réaliser des échanges avec d’autres foyers, Croutelle, Magné, Valdivienne, Sévres Auxaumont,  par exemple et aussi de côtoyer les foyers urbains  Les rendez-vous étaient très amicaux avec l'organisation de rallyes-promenades, de journées jeux, etc...

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Au début des années 70, les jeunes ont défriché le jardin du curé derrière le presbytère au grand étonnement de la gouvernante Clémence, dit  « Trottinette ». Elle avait beaucoup de mal à supporter toute cette jeunesse bruyante et fêtarde. C’est ainsi que fut créé  le terrain de volley dont sont    conservés les poteaux d’éclairage. Il servait aussi aux entraînements nocturnes du foot.

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Dans la même période, les garçons du foyer ont décidé de créer le Club de foot (FCJ). Ils aménagèrent  le terrain sur l’ancien champ de foire après avoir abattu les arbres, construits les vestiaires et monté les buts et l’entourage.

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« OHÉ  JARDRAIS », premier journal  publié par l’Abbé Deplanne en 1963 qui donnait la parole à la jeunesse jardraise qui venait de créer le foyer des jeunes.

Voir le document joint

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Le foyer des jeunes de 1970 à 1992

Durant cette période les différents responsables du foyer ont publié régulièrement des articles sur leurs activités  et les évolutions du club dans les bulletins municipaux dès le premier numéro en 1979.
Ces articles nous montrent combien les jeunes de Jardres ont pris le relais de la génération précédente en y apportant leur originalité et les transformations liées à l’évolution des mœurs et des moyens.
Les élus de la commission « Vie Associative » ont beaucoup œuvré pour soutenir les jeunes et particulièrement quand des problèmes de voisinage sont intervenus. Il a fallu rappeler aux uns comme aux autres, la signification de mots comme « génération, cohabitation,  tolérance et respect », cela pouvait  être un premier pas vers certaines solutions. Malheureusement ce ne fut pas le cas et très rapidement le foyer des jeunes à disparu.
 
Article BULLETIN N° 1 - 1979

Le foyer compte actuellement une quarantaine d’adhérents âgés de 14 à 30 ans, la moyenne d’âge étant d’environ 18-20 ans.
En 1978, nous avons fêté son 15eme  anniversaire avec le feu de St-Jean, danses folklorique, animation du village de PRESSEC, jeux inter-hameaux, stands, jeu de piste pour les enfants.
Les habitants de Jardres ont apprécié les danses  folkloriques, et les enfants le jeu de piste du samedi après-midi.
A cette occasion les anciens adhérents du foyer ont bien voulu participer au 15eme anniversaire en faisant des danses et des schetchs. Il serait agréable de les retrouver aussi pour le 20eme anniversaire, si le foyer existe encore.

Composition du bureau :
Président d’honneur : Rémy THEVENET ; Président : Fabrice PRENANT; Vice-président : Philippe PRENANT ; Trésorier : Christophe POITEVIN ; Trésorier Adjoint : Alain MAILLET ; Secrétaire : Evelyne DURRAULT ; Secrétaire adjoint : Florence POITEVIN ; Membres : Philippe DURRAULT. Colette POPIN ; Jean-Luc CORNNETEAU.

Programme d’activités en 1979 :
1er janvier : Réveillon au restaurant avec environ 30 personnes ; 24 février et 3 mars,  théâtre à Jardres : A ces 2 séances, la salle était bien remplie. Pour notre foyer, cette activité est la principale et est toujours très appréciée.
10 mars, théâtre à Bonnes : Moins de succès que l’on avait espéré malgré la publicité qui avait été faite. Mais cela ne nous a pas engagé  dans des frais trop importants ; 1er mai, rallye touristique de la Fédération des Œuvres Laïques : 8 voitures de Jardres t ont participé. Le départ était à St Georges les Baillargeaux. Nous avons parcouru environ 100 km dans la journée ; 27 mai, représentation de notre groupe folklorique à JARDRES (l’Epinoux) à l’occasion de la fête de l’association des aides familiales de St Julien l’Ars.. 23  juin : feu de St-Jean en soirée. Jeu de piste pour les enfants dans l’après-midi ; 22 juillet : Kermesse à l’Epinoux avec jeux inter villages et nombreux stands.  En fin d’année : concours de belote
Colis du 3eme âge : Tradition du foyer. Tous les ans, à l’occasion des fêtes de Noel et de l’an, nous donnons un cadeau aux personnes de plus de 70 ans de la commune de Jardres.
A l’intérieur du foyer, il est organisé des boums, des concours de baby, de belote qui occupent les jeunes qui ne veulent pas ou ne peuvent pas sortir au cinéma ou au bal.
En ce moment, les danses folkloriques tiennent une place importante et sont l’un de nos principaux divertissements.
Cette activité est même appréciée des nouveaux venus au foyer, ce qui prouve que le groupe ou le foyer peut espérer durer encore. Si ces jeunes veulent bien, le moment ils pourront prendre la succession activement. Ce groupe qui a vu son apparition pour le 15eme anniversaire du foyer, dansera peut-être pour le 20eme, si les nouveaux adhérents veulent bien s’organiser et prendre cette association à cœur.
Tous les jeunes de 14 ans peuvent adhérer au foyer et participer à une ou plusieurs activités qui les intéressent ou même créer d’autres activités. Pour le groupe folklorique, si des garçons veulent danser, ils peuvent, car ils sont en minorité dans le groupe.
Aline BOUCHET

Article BULLETIN N° 7 - 1983
C’est un problème épineux, après 20 ans de fonctionnement  intensif, celui-ci emble tomber en sommeil. Pourtant, les jeunes tiennent à le conserver, mais personne ne peut ou ne veut diriger, nous sommes donc face à un problème d’encadrement. Néanmoins ; depuis la réunion tenue fin juin, certains jeunes ont assuré la continuité du foyer, la propreté des lieux, le nettoyage du jardin. A cette époque, il avait été convenu de provoquer une réunion générale à l’automne. Un bureau sera élu et des activités décidées.
James FOMBEUR

Article BULLETIN N° 9 OCTOBRE - 1984
Le foyer a connu cette année, une période de transition, c’est pourquoi  les activités n’étaient pas nombreuses.
Cependant, nous sommes très satisfaits des moments passés avec les enfants ; eux aussi nous espérons !
L’année à venir sera différente, croyez-nous ! Les idées vont bon train ! et la concrétisation ne devrait pas tarder, rassurez-vous ! De récentes réunions ont eu lieu, à cet effet et elles étaient plus que prometteuses !
Vos enfants recevront certainement des convocations à la fin de ce mois pour à nouveau passer d’agréables mercredis en notre compagnie
Le Foyer
 
Article BULLEIN N° 14 NOVEMBRE - 1988
Depuis plusieurs moi déjà, l’idée de recréer le foyer s’était manifestée chez les jeunes de la commune. Et au mois de juin, suite à une rencontre avec le conseil municipal, le projet fut lancé. Dès lors, nous nous sommes réunis et avons élu un bureau dont voici la composition :
Présidents: Sylvie DUPONT et David BEZAGU; Vice-président : Jean-Philippe VRIET ; Trésorière: Florence POITEVIN ; Trésorier Adjoint : Ronald TEXIER ; Secrétaire : Vincent TEXIER ; Secrétaire adjoint : Laurent FOMBEUR ; Membres : Marie-Laure DUPONT ; Sonia PIRUS ; Jérôme LEBEAU; Vincent BERTHON.
L’ancienne salle du foyer fut donc rénovée. Pendant ce temps-là la salle des associations nous a été proposée pour nous réunir. Ce que nous voulons, dans un avenir proche, c’est faire du foyer un lieu de rencontre pour tous les jeunes de JARDRES.
Nous pensons ouvrir celle salle les samedis et lors des vacances scolaires ; les horaires restent à fixer. Jusqu’à aujourd’hui, peu de choses ont été organisées, si ce n’est une boum au début de l’été, avec ventes de gâteaux et boissons.
Nous espérons aussi organiser un réveillon, le 31 décembre, tout comme l’année dernière, mais cette fois dans le cadre du foyer. Voilà nous espérons que ces quelques idées seront bien accueillies. Il ne nous reste plus qu’à nous souhaiter bonne chance.
Jean-Philippe VRIET

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Article BULLEIN N° 15 NOVEMBRE 1989

Depuis un an déjà, Nous essayons d’ouvrir le foyer à tous les jeunes de Jardres. Cela va être  chose faite avec la mise en vente des cartes d’adhérents dans les jours à venir : 50 Fr pour les + 16 ans, 30 Fr pour les – 16 ans. Un certain nombre de chose ont été organisées par le foyer cette année, notamment un réveillon le 31 décembre, quelques boums, une soirée « couples » et un loto qui nous a permis d’acheter une chaîne hifi.
Eh puis,  une soirée sixties, un nouveau loto, un tournoi de volley, de la danse moderne et folklorique pour jeunes et moins jeunes, ne sont  encore  que des projets mais nous espérons  les concrétiser rapidement. Nous invitons les jeunes de JARDRES de 14 ans et plus à venir nous rejoindre au foyer.

Un nouveau bureau a été constitué :

Présidente : Sylvie DUPONT ; Vice-présidente : Muriel DIXNEUF ; Trésorier : Ronald TEXIER ; Trésorier Adjoint : Jérôme LEBEAU ; Secrétaire : Vincent TEXIER ; Secrétaire adjoint : Laurent FOMBEUR ; Membres : Jean-Philippe VRIET ; Marie-Laure DUPONT ; Vincent BERTHON ; Olivier BOUE ; Sandrine BERNARD ; David BEZAGU ; Florence GODEFROY ; Stéphanie DIXNEUF, Nicolas MOREAU, Florence POITEVIN ; Magalie SANCHEZ.
Muriel DIXNEUF

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Articles BULLETIN N° 17 NOVEMBRE - 1990
Le foyer des jeunes a lui aussi, largement contribué à l’animation de Jardres en organisant avec beaucoup de réussite des divertissements aussi variés qu’une galette des Rois, un bal masqué, une soirée couples, un loto, un feu de St Jean et a défendu les couleurs de Jardres aux jeux inter-Villages de Tercé et Salles en Toulon.                                                                                                                                                                                                                              Commission « Vie Associative » J.M. VRIET
 
La saison 88-89 nous ayant permis de lancer le bon fonctionnement du foyer, nous avons continué sur cette lancée pour la saison 89-90. Cette saison s’est avérée pleine de succès grâce à un groupe dynamique et une bonne participation des habitants de notre village.
Les succès furent cette année : Le premier de l’An ; Le bal masqué ; la soirée sixties ; Le loto et le feu de la Saint Jean.
Ces activités nous ont permis d’aménager le foyer pendant les vacances d’été pour rendre les locaux plus agréables.
Lors de l’assemblée générale qui a eu lieu le 8 septembre 1990, un nouveau bureau a été constitué pour la saison à venir comme suit :
Présidente : Sonia PIRUS ; Vice-présidente : Florence GODEFROY ; Trésorier : David PLAICHAMP ; Trésorier Adjoint : Laurent FOMBEUR ; Secrétaire : Magali SANCHEZ ; Secrétaire adjoint : Sandrine BASSOLET; Membres : Catherine et Jean-Philippe VRIET ;  Muriel et Stéphanie DIXNEUF ; Ronald et Vincent TEXIER ; Didier BOUE ; Françoise et Emmanuelle BOUILLEAU ; Jérôme LEBEAU. Sandrine BERNARD ; Marie-Laure DUPONT.
Les jeunes désirant adhérer au foyer  le peuvent, à la condition d’avoir 14 ans minimum, en contactant les responsables.
Nous savons que Jardres est riche en jeunes, le foyer est un lieu de rencontres entre nous pour discuter, se connaître. Il faut y penser !  Nous souhaitons à tout le monde une très bonne fin d’année 90 et une heureuse année 91.
Vincent TEXIER et Muriel DIXNEUF

Articles BULLETIN N° 18 JANVIER 1992
Au foyer des jeunes, depuis la rentrée des classes, un nouveau bureau a été mis en place :
Présidente,: Magali SANCHEZ S; Vice-présidente : Marie-Laure DUPONT ; Trésorière : Sandrine BERNARD ; Trésorier Adjoint : Olivier BOUE ; Secrétaire : Stéphanie DIXNEUF ; Secrétaire adjointe : Catherine VRIET .
Notre souhait serait de réaliser des activités pour les jeunes, telle que la danse et le théâtre ainsi que quelques soirées qui seront organisées come les années précédentes.
Nous espérons que notre Foyer des Jeunes vous apportera satisfaction et nous vous remercions de votre soutien.
Magalie SANCHEZ
 
Quelques mots sur le foyer des jeunes qui a beaucoup de mal à maintenir une activité précise et la difficulté des responsables à se faire respecter et éviter quelques débordements créés souvent par des éléments extérieurs.
Cela entraîne quelques conflits avec le voisinage qui amène la municipalité à prendre certaines décisions pour éviter tout incident. Le maire et les adjoints, plusieurs fois, ont rencontré les jeunes et leurs responsables pour connaître leurs besoins et les aider dans leurs initiatives.
Malgré une évidente bonne volonté, les jeunes ne réussissent pas à se mobiliser. Ce phénomène n’est pas spécial à JARDRES, beaucoup d’autres communes rencontrent les mêmes difficultés et sont aussi à la recherche de solution adaptées aux besoins des jeunes.
Rappelons-nous les uns comme les autres, la signification de mots comme « génération, cohabitation,  tolérance et respect », cela pourrait être un premier pas vers certaines solutions.
Commission « Vie associative » Jean-Marie VRIET (Janvier 1992)

Quelques photos souvenirs

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Réalisation: Jean-Marie VRIET avec la participation de Rémy THÉVENET, Bernard BERTHON, James et François FOMBEUR


Les gens d'ici


Elle a fait des piqûres à tout le village

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Germaine était, en quelque sorte, infirmière bénévole. Elle allait à domicile, faire des piqûres.
 
Avant le temps des infirmières, Germaine, mère de famille, née en 1919, courait la campagne de la Vienne, de Jardres à Chauvigny, avec ses casseroles et ses seringues. En plus de son travail dans un restaurant, elle administrait les piqûres prescrites par le médecin du village.

À cette époque-là, à la campagne, il n'y avait pas d'infirmières pour aller dans les maisons, faire les piqûres. Dans la famille, on était très bien avec le médecin. Alors, un jour, il me prend à part et il me dit : « Germaine, vous ne voudriez pas aller au centre rural d'aide familiale pour apprendre à faire les piqûres ? Parce qu'à chaque fois que j'en prescris une, il n'y a personne pour la faire. » La directrice du centre était infirmière. Elle pouvait me montrer comment faire.
J'y suis allée en me disant, qu'au moins, ça pourrait me servir pour moi. Mais après ça, à chaque fois qu'il prescrivait une piqûre, le médecin disait au patient : « Vous irez voir Mme Hélène, elle vous fera ça ! »
 
Quand j'ai commencé, il n'y avait pas de seringues stériles. J'utilisais de grosses seringues en verre que je faisais bouillir. À chaque fois, j'emportais tout mon matériel avec moi, casseroles et compagnie. Parce que parfois, j'allais dans des familles où les casseroles laissaient à désirer, je peux vous le dire ! Je voyais souvent des maisons qui étaient sales, mais d'une saleté incroyable ! Je me demandais comment on pouvait vivre dans une crasse pareille. Du coup, j'emportais même de l'alcool à 90° pour tout stériliser parce que dans les campagnes, bien souvent, les gens n'avaient ni eau de Javel ni rien pour nettoyer. Je venais avec mes cotons, mes casseroles et mes seringues que j'avais fait bouillir avant, recouvertes d'un linge. Et je redonnais un coup de bouillon en arrivant. Le docteur me fournissait les seringues. Quand je n'en avais plus, je lui en demandais de nouvelles et lui me disait en riant : « Ah Germaine, vous avez bien travaillé ! »
 
Une seule chose était difficile pour moi : faire une piqûre à un enfant. La première que j'ai faite, c'était une piqûre intradermique dans le ventre. Une petite aiguille minuscule, fine comme un cheveu. Il suffisait de pincer la peau et c'était tout... Mais dès que  les enfants me voyaient arriver, ils se mettaient à crier et à pleurer. Je vous assure qu'ils me connaissaient ! Ça me faisait de la peine.

Mon mari, lui, s'inquiétait un peu. Et il y avait de quoi ! Si un jour, il m'était arrivé un pépin avec une piqûre, évidemment, je n'étais pas couverte. Je faisais ça gracieusement et, pour moi, c'était un travail de rien du tout, une simple occupation. On me donnait une douzaine d'œufs, parfois un poulet, mais c'était rare. De toute façon, je n'avais pas le droit de me faire payer et ça me faisait plaisir de rendre service. Au bout d'un moment, j'en ai parlé au médecin et il m'a rassurée. « Ne vous inquiétez pas. Moi, je suis là et je suis certain qu'il ne peut rien arriver. S'il y a un abcès, c'est que le liquide s'écoule mal. Dans ce cas, il faut conseiller des compresses d'eau chaude. Il n'y a rien d'autre à faire. On peut m'appeler, mais je ne ferais rien de mieux. »

J'ai fait des piqûres à tout le village, pendant des années et des années. L'habitude ne s'en perdait pas. Après, bien après, sont arrivées les infirmières qui se sont installées à la campagne. Et moi, ni déclarée ni rien du tout, j'ai décidé de tout arrêter !
 
Signature : Matthieu Pays -  Source : les années 50, La Nouvelle République

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 Madame Hèlène en bleu sur la photo

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Madame Hèlène à aujourd'hui 95 ans et elle nous a fait le plaisir de participer le 15 juin 2013 à l'inauguration de la nouvelle bibliothèque de Jardres.
 
C’est en effet  le 20 mars 1973, il y a 41 ans, que le premier dépôt de livres par la Bibliothèque Centrale de Prêt de la Vienne a été réceptionné par Mme. Hélène qui en avait pris la charge et tenait une permanence à la mairie le mardi et le vendredi de 16h30 à 18h.
Il faut préciser que Madame Germaine Hélène était aussi la cantinière de l’école dont la cantine était justement là, où aujourd’hui est la nouvelle bibliothèque.
 
En 1984, Madame Hélène a fait valoir ses droits à la retraite, mais a continué de s’occuper de la bibliothèque jusqu'en 1992.

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Départ en retraite de Mme. Hèlène entourée à droite de Monsieur De Chalain, maire de Jardres et de Monsieur Jean-Claude Héraullt directeur de l'école.


Le tournage sur bois, la passion de Sylvain Mayaud

Ancien menuisier ébéniste, amoureux du bois, Sylvain Mayaud, 78 ans qui habite “Le Bois” à Jardres à hérité, un peu par hasard d’un tour à bois, il y a quelques années. Le hic, c’est qu’il ne savait pas s’en servir…
IL y a 3 ans, il a fait la connaissance de Jean-Claude Roy, l’ancien médecin chauvinois, devenu à sa retraite un grand specialiste de cette technique si particulière du travail du bois.
 
“Il est venu à la maison, il m’a donné quelques cours, on a bien sympathisé… Et on est devenu inséparables” raconte-t-il.
 
Aujourd’hui,  les deux septuagénaires se retrouvent deux, trois, quatre jours par semaine, tantôt chez l’un, tantôt chez l’autre, pour des séances interminables de tournage, desquelles naissent d’étonnants objets en bois: vases, boîtes, amphores, coupes de champagne, stylos, maillets, toupies…
 
“On  est très complémentaires, explique Sylvain.  M.Roy m’apporte ses conseils de tournage, et moi, ancien ébéniste, je lui communique mes connaissances en matière d’essences de bois, de collage…”
“Je maitrise parfaitement le tournage mais je ne sais pas couper un morceau de bois, ni l’affiner; il m’apprend tout ça”, embraye Jean-Claude.
 
Ils travaillent la plupart du temps sur des bois de pays (sapin, noyer, hêtre, ormeau, if, cormier…) récupérés ici ou là, dans les bois, auprès d’amis…
Pour ne pas faire de jaloux, chaque pièce est fabriquée en double, Sylvain en fait une pour sa famille, et Jean-Claude pour la sienne.
 
A l’atelier, ces deux-là s’entendent comme deux larrons en foire. L’ancien médecin, par exemple, aime taquiner son “élève” sur son côté ordonné, presque maniaque: “Vous avez déjà vu un atelier aussi propre?  Moi jamais!”
A l’inverse Sylvain prend beaucoup de plaisir à cirer les pompes de celui qu’il appelle “ maître”…
 
Pour eux, le tournage est une passion dévorante, qui occupe allègrement leur retraite. “Y’en a qui se lèvent la nuit  tellement  ils cogitent”, sourit Sylvain en guise d’autodérision.
Pour s’amuser, les deux hommes lancent des défis toujours plus fous. Là, ils viennent de terminer une “boîte à secrets”, équipée d’un tiroir qui, en apparence, ne s’ouvre pas…
Mais seulement en apparence! Mais ça, chut, c’est le secret de Sylvain et Jean-Claude!
 
Il a fait un lit pour le Général de Gaulle
Sylvain Mayaud était menuisier-ébéniste de profession. Il travaillait chez Rolland Coppin, à Bignoux, une ébénisterie très réputée. En 1963, l’entreprise artisanale a même eu le privilège de confectionner un lit pour le Général de Gaulle. “Il venait en visite à Poitiers, raconte Sylvain. Il devait dormir une nuit à la préfecture. Or, il n’y avait pas de lit sur place pour monsieur.
La prefecture nous a donc commandé un lit sur-mesure de 2,10m s’il vous plait! (De Gaulle mesurait 1,98m. NDLR) Quand on l’a livré à la prefecture, quelques jours avant sa venue, le secrétaire général m’a demandé de sauter dessus; Ça m’a surpris, je ne comprenais pas…
Il m’a alors expliqué que le général avait le sommeil léger, et qu’il ne voulait pas, du coup, d’un lit qui grince. Bien sûr, il n’y a pas eu de souci, on avait fait ce qu’il fallait pour qu’il ne grince pas!”
Article et photo NR Dimanche

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La transmission du savoir et de la passion au petit fils

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Benjamindaydreams de son vrai nom Benjamin Bert, jeune musiciens jardrais est un auteur compositeur interprète de Pop/électronique.
 
Ayant comme passion la musique depuis son plus jeune âge, il décide de développer son univers musical à travers divers influences tel que Foals, M83, Phoenix, Mgmt, King Krule. Début 2014, il enregistre son premier single ‘One month'. Son 1er EP « BIRTH » sorti en octobre 2014 nous fait découvrir un univers à la fois mystérieux et lunaire, une sorte de new wave sorti d'un conte de fée.

C’est en octobre 2014 qu’il sort son premier album « Birth » produit et enregistré entre Jardres et Chauvigny.
Avec ce premier album, Benjamin vient de graver son univers musical en 7 titres.
Si ce jeune artiste s'est choisi pour nom de scène Benjamindaydreams (traduisez les rêves éveillés de Benjamin), ce n'est sûrement pas un hasard. Benjamin Bert a 22 ans,  mais la musique n'est pas une nouveauté dans sa vie. Ses premiers accords de guitare dans sa chambre d'adolescent l'ont porté vers des cours de musique, puis vers les reprises de rock « avec les potes. Jusqu'au jour où j'ai commencé à composer… 

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« A l'époque, quand je rentrais du lycée, je filais dans ma chambre pour écrire des morceaux », se souvient le jeune Jardrais qui s'est forgé depuis une identité musicale plus électro mais tout aussi sensible. « Scolairement, j'ai tâtonné et suivi plusieurs voies (gestion puis Bac pro optique) mais le fil rouge reste la musique d'où ma présence en fac de musicologie aujourd'hui ». Issu de la génération « 2.0 »,
Benjamin crée ses morceaux, seul. Guitares, claviers, logiciels de sons lui offrent une base à sa créativité. Un regard sensible sur le monde, allié à un univers imaginaire foisonnant, lui dicte ses textes qu'il a choisis d'interpréter en anglais à l'image de « One Month », son premier titre. « C'est le début d'une collaboration avec Jonathan Robert (Studio Le Bruit du Son à Chauvigny) qui a fait le mixage et la masterisation. En amont, j'avais filmé mes virées diurnes pour réaliser un clip, posté ensuite sur Youtube ».
En cinq mois, la vidéo totalise plus de 3.400 vues… Une surprise pour Benjamin qui ne pensait pas que ses rêves éveillés puissent « parler à autant de monde ». Un encouragement à poursuivre, aussi ! L'enregistrement de l'album s'est ensuite imposé et l'énergie créatrice s‘est libérée. « Je suis un émotionnel, capable de concevoir des morceaux parce que je suis dans une ambiance, dans une sensation particulière comme lorsque je regarde un film… C'est peut-être pour cela que j'aimerai composer des B.O. ».
En attendant de voir Benjamindaydreams s'inscrire au générique d'un film, c'est en écoutant les 7 titres de son CD, que vous pourrez le découvrir. Un premier album baptisé « Birth ». Naissance d'un artiste à suivre de près !
Birth » de Benjamindaydreams, sortie le 24 octobre. Disponible à l'achat sur les plateformes musicales habituelles. Infos : www.benjamindaydreams.com - Facebook/Benjamindaydreams.

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Le 6 février il assure les premières parties de Christine and the Queens, à la Rochelle et le lendemain Colors in the Streets à Niort.
« Je sors de ma chambre et je me retrouve devant 1.200 personnes… Ça fait bizarre ! » Le moins qu'on puisse dire est que le jeune musicien jardrais Benjamin Bert ne manque ni d'humour ni d'humilité lorsqu'il évoque la folle semaine qu'il vient de vivre.
 
Le jeudi 5 février,  Benjamin est appelé pour assurer la première partie de Christine and the Queens à la salle de La Sirène, à La Rochelle. Pas le temps de cogiter : le concert de celle qui s'annonce comme l'une des révélations des Victoires de la Musique est prévu dès le lendemain soir. A l'heure dite, la boule au ventre, Benjamin se retrouve sur scène, devant 1.200 spectateurs.
 
 « J'avais fait un premier concert, le 22 janvier, dans le bar du Camji à Niort, devant soixante personnes, se souvient le chanteur. Et là, pour mon deuxième concert, il y en a vingt fois plus ! » Un sacré bond en avant depuis la sortie de son premier EP le 24 octobre sous le nom d'artiste Benjamindaydreams. Et cette incroyable semaine s'est parachevée à Niort, samedi, en première partie du concert de fin de résidence des locaux de Colors in the Street.
 « Pour Benjamin, tout s'est accéléré depuis qu'il s'est inscrit aux présélections du Printemps de Bourges, début janvier », explique Jonathan Robert, l'ingénieur du son qui a enregistré les sept premiers titres en anglais de ce musicien de 22 ans fan de Foals, Phoenix ou M83.
La rencontre entre ces deux passionnés de musique remonte à l'an dernier, suite à la parution, dans la Nouvelle république et Centre Presse, d'un article présentant la structure d'aide à la diffusion montée par Jonathan à Chauvigny, sous le label « Le bruit du son ». « Benjamin m'a appelé dès le lendemain. Le courant est passé. On a enregistré un single début mai et, comme ça a bien marché, on a lancé la production d'un EP durant l'été. »
 
C'est cette galette de pop électronique planante et entêtante, intitulée « Birth », qui a permis à Benjamindaydreams de faire la différence parmi les 80 artistes de Poitou-Charentes ayant fait acte de candidature pour l'édition 2015 des Inouïs de Bourges.
Seuls cinq d'entre eux joueront devant le jury régional à Cognac. Et Benjamin figure dans cette « short-list » et se retrouve en finale régionale des Inouïs du Printemps de Bourges.

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Après sa participation le 20 mars au festival Nouvelles Scènes à Niort, Benjamin enchaîne avec  le 4e Festi On Air  à Chauvigny au théâtre Charles Trenet.
« Avoir toutes ces dates, me conforte car je débute et j'ai la chance de jouer sur des grandes scènes, se réjouit l'intéressé. Participer au Festi on air, c'est un peu un retour aux sources. La scène, c'est du plaisir mais c'est vrai que ça l'est encore un peu plus quand on se produit à domicile. Je sais que je vais jouer devant des proches et des amis, donc j'imagine que l'ambiance sera un peu plus " familiale ". »

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Lancé, Benjamindaydreams continue de voir la vie en scène. « Je chanterai à la fête du Cognac le 25 juillet prochain  avec The Avener et Burning Peacoks.et j'ai en projet l'enregistrement, pourquoi pas, d'un deuxième Ep » 

Benjamin se produira en concert gratuit le jeudi 24 septembre  à 19h30, Place du Général de Gaule à Poitiers:

En chemin pour le centre-ville, du campus à la PDM (place du Marché), Radio Pulsar a logiquement croisé la route du Confort Moderne. Radio locale historique et friche artistique ont ainsi marché main dans la main jusqu'au plateau pour y programmer une soirée de concerts annonciateurs d'une saison passionnante. Entre l'électro-folk nomade de Kid Francescoli, la synth-pop prometteuse de Benjamindaydreams, le phénomène techno kitsch Salut C'est Cool et le mariage parfait entre house et musique orientale d'Acid Arab, le Confort Moderne et Radio Pulsar clament aux oreilles des (nouveaux) étudiants leur amour commun pour la bonne musique.
 
En concert  le samedi 7 novembre à la salle Charles Trenet à Chauvigny, tarif plein : 10 € (Abo : 8 €), réduit : 8 € (Abo : 6 €).
 
Le rêve éveillé de Beanjamin se poursuit

Liens
http://www.benjamindaydreams.com
http://www.facebook.com/Benjamindaydreams


Louisette et Jean Jacques Lochon, un précieux couple jardrais

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C’était à la mairie de Jardres, par un samedi pluvieux que le maire Raphael Guillon avait procédé  à l’union de Jean Jacques et Louisette Lochon le 17 novembre 1948.

L’adage « mariage pluvieux, mariage heureux »  retrouve aujourd’hui toute sa signification. Pensez donc, cela fait 65 ans que cette union se prolonge dans la joie et le bonheur dans leur maison du Chillou où ils vivent depuis toujours.

Ce couple de jardrais « pure souche » ont fait toute leur vie à Jardres. Jean Jacques est né le 19 septembre 1925 au Chillou et Louisette le 28 septembre 1927 à la Gare.
Jean Jacques a quitté l’école en 1939,  pour travailler à la ferme du Chillou et aider sa maman pendant la période de mobilisation de son papa. Il a continué avec son père jusqu’en 1969, puis a repris l’exploitation familiale à son nom.
Louisette quant à elle a fait son apprentissage de couturière à Jardres dès l’âge de 14 ans, pendant 2 ans chez Anne Caillaud, puis ouvrière pendant 3 ans jusqu’à son mariage où elle a rejoint l’exploitation agricole au Chillou.
Ils ont construit une belle famille, 3 enfants, Jean-Pierre, Dominique et Marie Odile, 4 petites filles Christelle, Caroline, Mélanie et Isabelle et 3 arrières petits enfants Maxime, Marine et Manon et prochainement une nouvelle naissance.
Une vie professionnelle, toute  jardraise, marquée par  un engagement associatif  très actif et reconnu par tous.
En effet,  Jean-Jacques a été trésorier de l’Association Familiale et membre de la Commission d’Aide Sociale pendant 42 ans.  Puis trésorier du Comité des fêtes et membre de l’ACCA.
Louisette, elle aussi a beaucoup servi sa commune. Présidente des Aînés Ruraux pendant 17 ans et fidèle cuisinière de nombreuses manifestations et principalement des 10 heures de Jardres. Une cuisinière très appréciée pour ses bons petits plats  mais aussi pour ses fameux broyés poitevins.



Ce dimanche 17 novembre 2013, toute la famille et les amis se sont donc réunis à nouveau à la mairie de Jardres pour célébrer devant le maire leurs noces de Palissandre.

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Noces de diamant pour Huguette et Gaston VIVIEN

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Le 6 août 2016, la famille Vivien, a fêté les 60 ans de Gaston et Huguette.

Né le 22 janvier 1935 à Payré, Gaston a fréquenté l’école communale jusqu’à 14 ans.
Après son certificat d’étude en 1949, (1er du canton de Couhé), il a travaillé avec ses parents dans l’épicerie famuliale, puis ouvrier chez des cultivateurs, maçon, agent publicitaire et enfin manœuvre aux Ponts et Chaussées.
A 19 ans, il s’engage pour 2 ans dans l’Armée de l’Air et rejoint la Base Ecole d’Aulnat dans le Puys de Dôme.
Il est ensuite affecté aux bases aériennes de Tunis (El Aouina), Bizerte (Sidi Ahmed), en Indochine ( Saïgon Tan Son Hut) et retrouve la vie civile en janvier 1956.
Le 4 août 1956, il épouse Huguette, née le 2 juillet 1934 à Marigny-Chémereau, couturière itinérante de campagne et réside aux Minières de Payré.
En juillet 1957, Gaston fait acte de candidature à la Gendarmerie et après un stage de 6 mois à l’école de Chaumont est nommé à sa première brigade en Alsace.
Le jeune couple, à l’occasion de multiples mutations,  entame alors une longue série de voyages qui le conduisent au Soudan (actuel Mali) au Sénégal, en Guyane, à l’aéroport d’Orly, à l’Ile de la Réunion, puis à la brigade de Montguyon, de Confolens, à l’Etat-major régional de Poitou Charentes à Poitiers et enfin à l’Assistance Technique Gendarmerie en Côte d’Ivoire (Abidjan).
C’est en novembre 1988 que se termine la carrière de Gaston qui se retire avec Huguette à Jardres.
Huguette a suivi son mari se consacrant entièrement à la vie familiale du couple et de leurs trois  enfants.
Sept petits enfants et 5 arrières petits enfants complètent aujourd’hui la famille dont l’âge s’échelonne de 5 mois à 82 ans.

« La retraite ne s’est pas trop mal passée jusqu’à maintenant » se plaisent à dire « les jeunes mariés », dont le principal « dada » durant ces longues années a été …. les voyages.

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Monsieur et Madame VIVIEN au repas de Nöel du CCAS